LES CÂLINS

 

"Grâce aux câlins, nous pouvons transmettre de la confiance et de l'amour à nos enfants. Ces deux éléments sont fondamentaux pour qu'ils deviennent forts psychologiquement et sains émotionnellement."

 

"Nos meilleurs souvenirs, les plus intenses, se construisent lorsque le temps se suspend alors que nous sommes plongés dans les bras des personnes que nous aimons.

 

" Site "Améliore ta Santé. Les baisers et les câlins sont les meilleurs médicaments pour vos enfants."

 

Ce que le site "Améliore ta Santé" énonce comme très grandes vérités concernant les enfants me semble être également valable pour les adultes en manque affectif et qui ont gardé un cœur d'enfant. Ainsi, ce qui est formulé ci-dessus est valable aussi, à mes yeux, pour un adulte hyperémotif, dont l'âme est insécure et reste en quête de tendresse et de sécurité émotionnelle (= besoin d'amour, besoin d'être cajolé et materné comme un petit bébé).

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La douceur et la tendresse sont des besoins universels, pour tous les êtres, quel que soit leur âge. Malheureusement, dans notre société occidentale, les adultes ont tendance à s'endurcir, à assécher leur cœur, et à combattre pour faire leur place au soleil ("struggle for life"). Or ce combat ne laisse plus aucune place, temps ou énergie pour le partage de tendresse et pour l'écoute de ses sentiments.

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L'hyperactivité est néfaste à l'amour. Au bien-être affectif. Au partage. A la qualité de l'écoute. A l'épanouissement de sa féminité. Et cela, c'est bien dommage. C'est même grave. C'est même tragique. C'est la raison pour laquelle, si l'on veut être heureux ici-bas, et vivre les joies du cœur, il faut impérativement être un "hors-la-loi", c'est-à-dire se mettre volontairement en porte-à-faux par rapport aux valeurs de la société.

Le volontarisme n'est pas le sens de la vie; la tendresse, si.

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L'activisme n'est pas le sens de la vie; le partage de chaleur humaine, si. La violence n'est pas du tout le sens de la vie; la douceur et la délicatesse, si. La dureté d'âme et la sécheresse de cœur ne sont pas des vertus, la douceur et la tendresse sont des vertus morales et spirituelles certaines et très hautes.

L'hyper-individualisme qu'encourage nos sociétés occidentales n'est pas le sens de la vie, le partage, le duo, le couple, la fusion, la complétude, si. Ainsi, tout est dit.

 

Le sens de la vie est de renouer avec notre innocence adamique et angélique: il faut tuer l'adulte en soi, et ressusciter le petit enfant en soi: le guérir par le partage de tendresse, de douceur, de câlins, et de caresses. Sans avoir honte de sa fragilité.

 

Au contraire, il faut crier haut et fort au monde, orgueilleux de jouir de la subtilité de l'extase de la vie: "Tendresse: je te célèbre! Amour, je te glorifie!".

 

 

*** PHILIPPE DAVID ASSAYAH***

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